Le jour n’est pas encore levé.
La forêt des Landes respire lentement, encore enveloppée d’un voile de brume. Le froid du matin s’accroche aux branches. Puis, peu à peu, la lumière s’installe — douce, dorée, timide.
Sur une petite route de sable et de pins, un moteur s’éveille. Le bruit d’un scrambler vient troubler le silence, régulier, presque apaisant. L’homme ajuste son casque, remet son sac à dos en cuir sur l’épaule, et s’élance.

La route serpente entre les arbres. Le soleil s’étire à travers les aiguilles, dessinant sur le cuir pleine fleur des reflets changeants — tantôt bruns, tantôt dorés.
Le sac Romeo épouse le dos comme une évidence. Son cuir souple capte la lumière du matin, cette patine naturelle qui caractérise les collections de la maison lundi. Rien d’ostentatoire : juste une ligne pure, pensée pour durer, taillée pour le mouvement.

Le temps est suspendu.
Chaque virage dévoile un peu plus de la forêt, un mélange de mousse, de résine et de terre humide. L’air est dense, chargé de cette odeur d’automne qui rappelle les voyages simples. Le moteur ronronne. La journée commence sous les meilleurs auspices.

Le Romeo n’est pas qu’un sac : c’est un compagnon de route. Conçu entièrement en cuir, il revisite le roll top traditionnel dans une version plus urbaine. À la fois élégant et fonctionnel, il conserve cette allure intemporelle propre à la maison lundi — une géométrie claire, des finitions nettes, et cette sobriété qui laisse toute la place au geste, à la matière, à la lumière.

La route s’arrête là où commence la journée.

Quelques heures plus tard, la lumière du matin entre désormais par la fenêtre d’un atelier. Sur la table, un ordinateur, un carnet, une tasse encore fumante. Le même silence qu’au cœur de la forêt, mais différent — un silence habité, propice à la création, parfait pour un photographe, vidéaste ou graphiste en quête d’inspiration.

Il sort son ordinateur du sac Romeo, le pose sur la table, et commence à faire glisser les premières images. Le cuir souple du sac semble retenir encore la lumière dorée des Landes, et dans chaque geste, dans chaque mouvement de main sur le clavier, il y a ce même soin discret qui guide ses décisions et son regard. 

Sous la surface lisse du sous-main en cuir, il garde un peu de cette poussière dorée comme un souvenir de liberté. Un autre rythme s’installe, celui du travail, des idées, des images qui prennent forme. Chaque geste conserve cette exigence tranquille, empreinte de précision et de liberté. Le sac Romeo repose à ses pieds, discret et fidèle, rappel constant de l’élégance, de la fonctionnalité et de l’intemporalité propres à la maison lundi.